LE DOCTEUR

MICHEL BELLETRUD

« Agir En Homme De Pensée, Et Penser En Homme D’action. » (Henri Bergson)

Le Cabrienc

C’est à Cabris que naquit, le 20 juillet 1856, Pierre-Michel-Emmanuel Belletrud, descendant par sa mère, née Daver, d’une des plus vieilles familles du village et des alentours.

Bien que son activité professionnelle l’ait ensuite éloigné de son village, il garda pour lui un grand attachement.

L’homme de sciences 

C’est dans la médecine qu’il commença. Médecin chef de l’asile d’aliénés de Pierrefeu du Var, il marqua son passage notamment avec la publication d’articles et l’écriture, en collaboration avec Edmond Mercier, de « L’affaire Ardisson », recueil d’observations psychiatriques destiné à un public médical. Il exerça également à Grasse avec beaucoup de conscience professionnelle.

L’homme public

Elu maire de Cabris le 5 mars 1911, puis conseiller général du canton, ses créations furent nombreuses : le syndicat d’initiatives, la route n°5 entre Cabris et St-Vallier, la route des Hautes Ribes entre Cabris et Grasse, l’éclairage public électrique en 1921, le passage du courrier en 1924…

Républicain dans l’âme, il en défendait sans cesse les valeurs, refusant d’accorder un quelconque crédit aux campagnes de dénigrement menées à cette époque contre ses institutions populaires.

Après sa disparition en 1934, de grands projets restèrent non exécutés pendant de longues années, comme les égouts de Cabris, ou ne virent jamais le jour, tels la piscine municipale ou encore les lacs artificiels de montagne…

Mais il faut reconnaître qu’il donna, sans conteste, le meilleur de ses efforts dans sa bataille pour l’eau.

L’homme de persévérance

A cette époque, les Cabriencs consommaient une eau sale, contaminée par des eaux résiduaires ou polluées par les eaux superficielles. Le Dr Balestre, médecin hygiéniste départemental, érige en 1910 un état des lieux des plus alarmants.

Mais le Dr Belletrud avait déjà compris que l’eau serait l’un des plus grands enjeux de son pays. Et c’est dès 1911 que sont prises les premières délibérations concernant l’adduction d’eau potable et d’irrigation. S’ensuivront de nombreux projets qui ne pourront aboutir.

Mais sans relâche et malgré les difficultés rencontrées, le Dr Belletrud se lança dans une véritable bataille pour obtenir les financements et les autorisations nécessaires à l’aboutissement du projet. Avec obstination et opiniâtreté, il mena le bon combat durant plus de 20 ans. Et à chaque victoire, l’homme public s’effaçait au profit de la collectivité.

MICHEL BELLETRUD

« Agir En Homme De Pensée, Et Penser En Homme D’action. » (Henri Bergson)

Le Cabrienc

C’est à Cabris que naquit, le 20 juillet 1856, Pierre-Michel-Emmanuel Belletrud, descendant par sa mère, née Daver, d’une des plus vieilles familles du village et des alentours.

Bien que son activité professionnelle l’ait ensuite éloigné de son village, il garda pour lui un grand attachement.

L’homme de sciences 

C’est dans la médecine qu’il commença. Médecin chef de l’asile d’aliénés de Pierrefeu du Var, il marqua son passage notamment avec la publication d’articles et l’écriture, en collaboration avec Edmond Mercier, de « L’affaire Ardisson », recueil d’observations psychiatriques destiné à un public médical. Il exerça également à Grasse avec beaucoup de conscience professionnelle.

L’homme public

Elu maire de Cabris le 5 mars 1911, puis conseiller général du canton, ses créations furent nombreuses : le syndicat d’initiatives, la route n°5 entre Cabris et St-Vallier, la route des Hautes Ribes entre Cabris et Grasse, l’éclairage public électrique en 1921, le passage du courrier en 1924…

Républicain dans l’âme, il en défendait sans cesse les valeurs, refusant d’accorder un quelconque crédit aux campagnes de dénigrement menées à cette époque contre ses institutions populaires.

Après sa disparition en 1934, de grands projets restèrent non exécutés pendant de longues années, comme les égouts de Cabris, ou ne virent jamais le jour, tels la piscine municipale ou encore les lacs artificiels de montagne…

Mais il faut reconnaître qu’il donna, sans conteste, le meilleur de ses efforts dans sa bataille pour l’eau.

L’homme de pércevérance 

A cette époque, les Cabriencs consommaient une eau sale, contaminée par des eaux résiduaires ou polluées par les eaux superficielles. Le Dr Balestre, médecin hygiéniste départemental, érige en 1910 un état des lieux des plus alarmants.

Mais le Dr Belletrud avait déjà compris que l’eau serait l’un des plus grands enjeux de son pays. Et c’est dès 1911 que sont prises les premières délibérations concernant l’adduction d’eau potable et d’irrigation. S’ensuivront de nombreux projets qui ne pourront aboutir.

Mais sans relâche et malgré les difficultés rencontrées, le Dr Belletrud se lança dans une véritable bataille pour obtenir les financements et les autorisations nécessaires à l’aboutissement du projet. Avec obstination et opiniâtreté, il mena le bon combat durant plus de 20 ans. Et à chaque victoire, l’homme public s’effaçait au profit de la collectivité.